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Cavaliers de l’Espérance

Mon travail artistique est un témoignage intérieur, un témoignage d’Espérance, une interprétation du monde nourrie par mes lectures, mon environnement artistique et les grandes traditions qui ont façonné notre regard. Il s’inscrit dans une démarche de réception et de restitution : je prends en compte ce qui m’est donné – les textes, les images, les formes héritées – pour en proposer une vision qui m’est propre. La locution « Cavaliers de l’éspérance » est un condensé de la perception de mon travail.

Je marche dans les pas des artistes populaires – peintures, statuaires – des conteurs qui ont accompagné et raconté les grandes taventures humaines, physiques ou métaphysiques.

Cavaliers de l’Espérance, je suis…

Je me situe très clairement et très fortement dans la grande tradition judéo-chrétienne
La lecture des textes, en particulier bibliques, occupe une place essentielle dans mon processus. Je ne me contente pas de les lire : je m’efforce de les entendre, des les écouter, je les transmets parfois en faisant des lectures liturgiques, je les laisse résonner en moi. Cette immersion dans la parole fait écho à mon travail plastique. Il y a une correspondance profonde entre l’acte de lire, de dessiner et de mettre en couleur. Chaque étape enrichit la suivante dans un dialogue où le trait et la matière prolongent la voix.

Christ du grenier, Espérance en forme d'icône -de Dominique Nugues

Mon esprit reste ouvert aux expressions spirituelles, pour peu qu’elles reposent sur une tradition solide. Mais si j’aime et me nourris de l’histoire et des héritages artistiques, mon travail s’inscrit aussi dans une tension créative avec la modernité. J’utilise des technologies actuels – outils numériques, estampes contemporaines – et explore les implications intellectuelles et artistiques qu’elles induisent. Cette apparente contradiction est en réalité un équilibre : la tradition ne fige pas, elle dialogue avec le présent et ouvre sur l’avenir.
Ma peinture, mes estampes ne cherchent pas à illustrer, mais à capter une essence, un souffle, elles me permettent d’exprimer ce que les mots ne suffisent pas toujours à dire : une présence, une résonance, un mystère. qui trouvent des messagers : les Cavaliers de l’Espérance

1450 – 1550

Entre 1450 et 1550 le monde connaît un de ces basculements qui ponctue l’évolution de l’histoire. Les cadres anciens se fissurent de nouvelles conceptions du monde émergent. Cette période me nourrit chaque jour, tant sur le plan intellectuel que spirituel, par les figures et les œuvres qui en portent le souffle., qui la racontent et la décrivent.

Des visages incarnés

Tous ces noms connus, accompagnés de la multitude de tous les autres, ceux des oubliés qui ont peuplé et façonné la terre, tous ces épisodes de l’histoire européenne témoins, victimes ou acteurs de la fureur des hommes et de la puissance créatrice qui anime le monde, puissance et beauté que nous nommons nous autres chrétiens : le Dieu de Jésus-Christ, ces voix de nos ancêtres, toujours perceptibles dans la beauté du matin ou la nostalgie du crépuscule, actifs, jamais figés, sont les chuchotements dans la brise ou la tempête d’un monde en perpétuelle transformation, où les très lointains jadis et le tohu-bohu de la modernité tonitruante ne cessent de s’écouter, de se répondre dans les conversations infinies de mémoires qui se croisent et se fécondent pour enfanter l’avenir comme la mort des étoiles suscite la naissance d’astres nouveaux.

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