
Estampe numérique
Série : Portraits
Format : 30cm x 45 cm – tirage sur papier Hahnemühle FineArt Type Turner 310g
Technique : Dessin au crayon + composition et traitement sous GIMP
Date de création : 2023
Cette estampe n’est pas pensée comme une représentation du Christ, mais plutôt comme une évocation intime. celle d’une existence près du Père, mais aussi d’une présence silencieuse, fraternelle parmi nous les humains, ses frères.
Ce tableau intemporel offre une représentation poignante de la figure du Christ. Son image, bien que discrète, émane une aura de proximité et de bienveillance à l’égard de l’humanité. Il incarne simultanément la douceur et la solennité, invitant à la réflexion et à la contemplation.
Il y a dans cette image quelque chose de familial. Comme si l’on venait de retrouver, dans une boîte ancienne, le portrait d’un parent oublié. Une photographie usée, une peinture oubliée dans un grenier, et soudain, ce visage nous regarde. Non pas de haut, mais d’égal à égal. Et ce regard, tout doux, semble nous reconnaître.
Une peinture comme retrouvée
Dans cette œuvre numérique aux tonalités d’ocre et de poussière, je souhaite donner l’impression d’une peinture redécouverte dans un grenier, comme un fragment de mémoire religieuse, une « resurrection picturale ».
Le Christ y apparaît frontalement, sans autorité, avec un regard doux, direct, humain. Ce n’est pas une icône au sens religieux du terme, mais une forme d’image patinée, silencieuse.
Une présence, pas une figure
Cette estampe n’est pas pensée comme un portrait, mais plutôt comme une évocation. Celle d’une existence proche du Père, dans la lumière d’une foi collective que chacun porte en soi.
La présence du Christ ici ne s’impose pas par sa tout-puissance, mais par la douceur de sa figuration. C’est cette douceur que je cherche à transmettre : un regard qui ne juge pas, qui accueille.
Un hommage aux images anciennes
Cette pièce se présente sous l’aspect de textures du passé : poussière, patines, craquelures visuelles. Je m’inspire de ces images populaires qui ont accompagné des générations – dans les maisons, les chapelle de campagne, figurant dans les vieux livres sous forme de gravure.
Ce travail se veut plus archéologique que nostalgique. J’essaye de retrouver, l’ambiance des images anciennes, : un geste, une lumière, un regard.une icône intérieure, sans or ni cadre, sans dogme, sans majesté. Une image pauvre, mais habitée.
J’ai voulu qu’elle ressemble à une trouvaille : quelque chose que l’on ne fabrique pas, mais que l’on découvre. Comme si cette peinture existait déjà, et attendait dans la poussière d’un grenier.